Opérations mathématiques sur un même chiffre

Voici un problème élémentaire. Utilisez exactement 4 fois le nombre 2 et insérez entre chacun un opérateur (+, -, x, ÷) de façon à obtenir les réponses, 0, 1, 2, 3, 5, 6, 10, 12. Par exemple, si on voulait obtenir 16, on ferait: 2 x 2 x 2 x 2. Si vous ne voyez pas comment obtenir les autres nombres, allez voir ici. On peut faire la même chose avec le nombre 3 pour obtenir les réponses 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10.

Partage des chevaux dans la succession de Pierre

Pierre, fier maquignon, sent que la fin approche et appelle à son chevet son beau-frère Chevalier Lecavalier alias Tché. Il lui demande de répartir ses 11 chevaux entre ses trois enfants, Marie-Béatrice Appaloosa alias Louisa, Joseph Pierre Bronco alias Bro, et Jean Pierre Caspien alias Ti-casse. À Louisa, adoratrice des beaux étalons et qui prendra sa relève, il lègue la moitié de ses chevaux. À Bro, son ado rétif, il lègue un sixième des chevaux. Et à Caspien, son petit dernier, il lègue le quart. Le nombre onze est un nombre premier, donc indivisible. Tché ne veut pas attribuer des portions de chevaux afin d’éviter des chicanes qui risquent de se produire si un cheval appartient à plus d’un enfant. Comment fera-t-il pour que chaque enfant ait un nombre entier de chevaux? Comparez votre réponse avec la solution de Tché ici.

Réponse à l’énigme des chevaux donnés en succession.

Tché, le beau-frère de Pierre, dans sa grande générosité, a décidé d’ajouter un cheval aux 11 laissés en legs par Pierre. Ainsi il a pu donner la moitié à Louisa, soit 6, un sixième à Bro, soit 2, et le quart à Caspien, soit 3 pour un total de 11. Ainsi, à la fin de l’opération il restait un cheval, soit celui du beau-frère qu’il a pu garder. Tout est bien qui finit bien.

Comment cela est-il possible? Pierre n’avait légué que onze douzième de ses chevaux (1/2 + 1/4 + 1/6 = 11/12). Est-ce que c’est juridiquement correct que Tché les ait tous attribués? Les autres héritiers, qu’on ne connaît pas, ont peut-être contesté pour avoir le 1/12 du dernier cheval. Ne rions pas, on voit parfois pire.