Notre Club de lecture vous propose un grand choix d’auteurs : Diouf Boucard, Rosella Postorino, Margaret Atwood, Sophie Bienvenu, John Grisham, Madeleine Thien, Frank Bouysse, Sandrine Destombes, Orhan Pamuk, Amin Maalouf.
Voyez les dix coups de cœur qui suivent.
Boucard Diouf, Pour l’amour de ma mère, éditions La Presse 2019, 200 pages, biographie.
« Maman je tenais à raconter la femme exceptionnelle que tu es dans ces pages pour que ton esprit continue de vivre dans le cœur de tous les gens qui liront ces lignes. Qu’ils s’approprient tes sagesses sur la famille, la solidarité, le bien-être ensemble. À travers ton histoire, que je raconte dans ce petit bouquin, je salue du même souffle le travail et l’amour de toutes les mères de la terre. Merci d’être ce que vous êtes, mères aux francs cœurs, merci pour ce que nous sommes et pour ce que nous serons. » (Coup de cœur de Marielle Guindon)
Rosella Postorino, La gouteuse d’Hitler, Albin Michel 2019, 382 pages, roman.
« 1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l’idée que l’on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s’exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l’étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l’hostilité … » (Coup de cœur de Denise Johnson)
Margaret Atwood, Graine de sorcière, Robert Laffont 2019, 360 pages, roman.
Injustement licencié de son poste de directeur du festival de Makeshiweg au Canada, Félix décide de disparaitre, il change de nom et s’installe dans une maisonnette au cœur de la forêt pour panser ses blessures, pleurer sa fille disparue. Et préparer sa vengeance. (Coup de cœur de France St-Amant)
Sophie Bienvenu, Chercher Sam, Cheval d’août éditeur 2015, 170 pages, roman.
Magnifique livre ! Des pertes, des gains, des souffrances, des joies. Comme le dit la préface : Sam brise à vif puis, recoud le cœur. (Coup de cœur de Carmelle Picard)
John Grisham, Les imposteurs, JC Lattès 2019, 428 pages, roman policier.
Un groupe d’étudiants universitaires réalisent qu’ils sont victimes d’une situation illégale concernant leurs études, diplômes, prêts et bourses. Que peuvent-ils faire? (Coup de cœur de Carole Leduc)
Madeleine Thien, Nous qui n’étions rien, ALTO 2018, 531 pages, roman historique.
L’auteure raconte l’histoire de la Chine à travers celle de deux familles d’artistes qui ont tissé des liens très serrés. Des années trente à la Révolution et jusqu’à aujourd’hui, de la vie à Shanghai aux camps de rééducation, de la Place Tien’ammen au désert de Gobi, l’auteure pose une question à jamais pertinente : qu’est-ce qu’une société juste? Madeleine Thien a gagné le prix littéraire du Gouverneur général pour ce roman et le prix Scotiabank Giller. Roman très actuel à la lumière des événements qui se déroulent à Hongkong. (Coup de cœur de Jocelyne Dion)
Frank Bouysse, Né d’aucune femme, La manufacture de livres 2019, 234 pages, roman polyphonique.
Une découverte, un véritable coup de poing. Ce livre se passe dans la campagne française, à la fin du 19e siècle. Il raconte l’histoire de Rose, vendue à un riche maître, par son père, qui désire pour elle un meilleur avenir. C’est un roman d’une puissance et d’une profondeur remarquable. Coup de cœur d’Odette Lebert)
Sandrine Destombes, Les jumeaux de Piolenc, HUGO & CIE 2018, 400 pages, thriller.
« Août 1989. Solene et Raphael, des jumeaux de onze ans originaires du village de Piolenc, dans le Vaucluse, disparaissent lors de la fête de l’ail. Trois mois plus tard, seul l’un d’eux est retrouvé. Mort. Juin 2018. De nouveaux enfants sont portés disparus à Piolenc. L’histoire recommence, comme en macabre écho aux événements survenus presque trente ans plus tard, et la psychose s’installe. Le seul espoir de les retrouver vivants, c’est de comprendre enfin ce qui est arrivé à Solene et Raphaël. Au risque de réveiller de terribles souvenirs. » (Coup de cœur de Pierrette Gratton)
Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux, Gallimard 2019, 298 pages, roman.
L’intrigue du roman échelonnée sur une trentaine d’années se tisse en deux volets autour des relations père et fils. Le premier volet s’appuie sur la légende d’Œdipe qui sans le savoir tue son père, épouse sa mère puis se crève les yeux. Le deuxième volet s’appuie sur le mythe musulman de Rostam (le père) qui tue Sohràb (son fils). Pamuk illustre bien l’évolution de la Turquie moderne prise entre l’occident et l’orient.
À Öngören dans la partie occidentale d’Istanbul, le jeune adolescent Cem passe un été à travailler comme apprenti auprès d’un puisatier, rencontre la femme aux cheveux roux, puis tout son univers bascule. Pendant trente ans, il se demandera si … (Coup de cœur de Pierre Pelletier)
Amin Maalouf, Le naufrage des civilisations, Grasset 2019, 331 pages, essai.
L’auteur évoque l’extinction du Moyen-Orient pluriel et les secousses sismiques du monde arabo-musulman, dont les répliques ont affecté, de proche en proche, la planète entière. Il nous les présente tantôt comme historien et tantôt comme personnage ayant vécu de nombreux événements qui ont modifié le cours de l’histoire. (Coup de cœur de Louise Paquin)